L’Obligation de Débarquement est en route !

Bac de poissons sous-taille. En situation d’OD, ces captures devront être ramenées à terre. – © OP COBRENORD

Pour une partie des navires de l’OP COBRENORD, l’Obligation de Débarquement (OD) prend effet depuis le 1er janvier 2016. Les chalutiers de fond ciblant les gadidés en Manche Ouest et Mer Celtique devront débarquer l’ensemble de leurs captures de merlan (exemption de 7%). Pour leur part, les fileyeurs pêchant la sole seront tenus de débarquer l’ensemble de leurs captures de sole (exemptions de 3%).

Cette première année d’application pour les pêcheries démersales sera un temps de mise en place. En effet, plusieurs composantes sont susceptibles d’impacter fortement les armements et l’OP : traitement à bord et en mer, dépassements de sous-quota, etc.  Il semble ainsi nécessaire de mettre en place des outils de gestion adaptés afin de permettre aux flottilles concernées de pouvoir continuer à exercer leur activité (exemptions, captures accessoires autorisées, etc.). Ces éléments font l’objet de discussions au niveau national et européen. L’OP COBRENORD s’implique dans ces travaux, notamment au sein du groupe de réflexion MOOD du CNPMEM et des groupes de travail du CC EOS.

En outre, afin de faire face aux enjeux mentionnés et accompagner ses navires adhérents dans l’Obligation de Débarquement, l’OP COBRENORD mène actuellement deux actions:

  • Une étude sur les impacts de l’OD à l’échelle de la flottille hauturière

Cette action a pour but d’apporter des éléments de réflexion dans les négociations et discussions concernant l’OD. Par exemple, l’évaluation des rejets des chalutiers de fond hauturiers permet de mesurer l’importance du sanglier dans les rejets de cette flottille. Elle permettrait éventuellement de proposer des niveaux de captures accessoires pour cette espèce.

  • Un projet d’amélioration de la sélectivité (REJEMCELEC)

Au regard des résultats de l’étude « rejets », il a semblé nécessaire de trouver des solutions à la réduction des rejets. La sélectivité par les engins de pêche paraît être à ce jour la piste la plus à même de répondre à cet objectif. Ainsi, l’OP COBRENORD mène depuis le 01/12/2015 le projet REJEMCELEC, en partenariat avec l’OP Basse-Normandie, L’Ifremer, France Filière Pêche, la Région Basse-Normandie, la Région Bretagne et le Pôle Mer Bretagne Atlantique.

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